La CUD a fait le choix d’initier les diagnostics des cheminements de voirie dévolus aux communes, sans en avoir réellement la compétence. Elle entame des réflexions sur l’aménagement des espaces publics, afin de les rendre accessibles à tous et sensibilise les agents de la voirie.

Suite à la délibération du 22 mars 2018, La CUD reprend la compétence d’élaboration du PAVE.Celui-ci est adopté par délibération du 19 décembre 2019 après avis des communes et partenaire comme le Département du Nord

Avec l’appui des communes, des diagnostics sont réalisés par quartier et permettent à la collectivité de mettre en évidence des points noirs. Des interventions sont alors programmées soit ponctuellement soit dans le cadre d’un programme plus important portant sur toute la rue. 

Des exemples d’interventions pour améliorer les cheminements piétons 

• Élargissement des trottoirs lors de la réfection totale d’une voirie,
• Mise en place d’abaissés de trottoir au niveau des traversées avec bandes podotactiles,
• Mise en place de modules sonores sur tous les carrefours à feux, 
• Diminution du nombre de poteaux de signalisation et enfouissement des réseaux électriques pour libérer les trottoirs,
• Sollicitation des mairies et/ou de particuliers pour l’entretien des espaces verts, le déplacement du mobilier urbain (banc, corbeille…).

Des interventions sont alors programmées soit ponctuellement soit dans le cadre d’un programme plus important portant sur toute la rue.

En complément, la CUD travaille en coordination avec les mairies, responsables de la mise en place du mobilier urbain (banc, corbeille, etc.) et de l’octroi des autorisations temporaires d’occupation du domaine public (exemple : terrasse) afin de garantir le maintien de l’accessibilité dans le temps.  

En effet, un banc peut favoriser l’accessibilité en offrant la possibilité de s’asseoir aux personnes ayant des problèmes de mobilité mais, mal positionné, il peut également gêner la circulation des piétons et personnes en fauteuil.  A l’occasion des diagnostics, les obstacles identifiés pouvant être réalisés sans travaux lourds font l’objet de demandes d’intervention.

En 2020 plus de 800 demandes d’intervention ont été réalisées, soit 85% pour les services communautaires et 11% pour les communes