Lors de cette journée organisée par France Ville Durable, le réseau des acteurs des villes et territoires durables, présidé par Patrice Vergriete, a été dévoilé les résultats d’un sondage* sur la façon dont les Français perçoivent l’articulation entre la qualité de vie et la transformation des modes de vie pour répondre aux enjeux environnementaux.
La grande majorité des sondés (64%), et tout particulièrement les 18-24 ans (80%), jugent « urgent d’agir à son niveau pour faire face aux enjeux environnementaux », mais la même proportion estime difficile de transformer en profondeur son mode de vie. Principal obstacle, disent 72% des sondés : le coût financier. Près des trois quarts des personnes interrogées affichent toutefois leur bonne volonté et se disent prêtes à transformer leurs modes de vie, convaincues qu’« il y a plus à gagner qu’à perdre », notamment pour la santé et la vie quotidienne. Les avis diffèrent quant aux actions les plus faciles à mettre en place.
Des changements positifs
Ce sondage conforte le choix de la Communauté urbaine de Dunkerque de lier transition écologique et pouvoir d’achat, comme elle le fait avec le bus gratuit et le programme Eco-Gagnant : « Le pouvoir d’achat peut être un formidable levier, une source de transformation et pas un frein », plaide son président Patrice Vergriete, pour qui la transition écologique est aussi une source de création d’emplois et de développement économique. La décarbonation de l’industrie dunkerquoise et les nouvelles implantations autour de la mobilité électrique et de l’énergie décarbonée en sont une illustration, elles qui vont créer 16 000 emplois dans le Dunkerquois.
Justice sociale et débat démocratique sont également indispensables, aux yeux de Patrice Vergriete, pour construire les solutions, dont on a tout à gagner, en termes de qualité de vie comme de pouvoir d’achat : « La transformation écologique doit être juste socialement. Les plus aisés, qui ont un bilan carbone plus élevé, vont devoir contribuer plus. Et nous devons construire collectivement les priorités d’action, à partir des territoires, pour tenir compte de leurs spécificités. » Le meilleur niveau pour construire le monde demain est l’intercommunalité, elle qui « est la plus impliquée dans les sujets de transition écologique et qui la met en pratique », constate le président de la CUD.
* Sondage réalisé par BVA du 19 au 21 juillet pour France Ville Durable.
