La concertation se poursuit autour du nouveau visage du centre d’agglomération

Une première phase de concertation avec les habitants et les commerçants a dégagé des scénarios d’aménagement du centre-ville de Dunkerque pour redéfinir la place du piéton et de la voiture. Ils seront présentés à la population qui pourra de nouveau s’exprimer. Des décisions seront prises début avril.

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Le 26 novembre, Dunkerque lançait un débat sur le partage de l’espace public dans le centre d’agglomération. Le centre de Dunkerque a, ces dernières années, retrouvé de la vitalité, grâce au bus gratuit, à la transformation de hauts lieux comme la place Jean-Bart, à une nouvelle offre piétonne et cyclable. Comment poursuivre sur cette dynamique ? Quelle place pour le piéton ? Pour la voiture ?

Ces trois derniers mois, des expériences de piétonnisation ont été menées, les habitants ont été consultés lors de leur passage en ville ou via un questionnaire et une cinquantaine de commerçants ont participé à des « Cafés commerce » pour donner leur avis.

Ce qu’en disent les usagers

Une large majorité (67%) souhaite plus de place pour le piéton, sans forcément que cela passe par une piétonisation totale de certaines rues. Déjà séduits par les aménagements réalisés ces dernières années dans le centre de Dunkerque, les usagers y imaginent d’abord plus de végétation, ainsi qu’une amélioration du confort de déplacement des piétons.

Les propositions de la municipalité de Dunkerque et de la Communauté urbaine

Sur la base de ces retours, des propositions seront soumises ces prochaines semaines aux usagers et aux habitants du centre d’agglomération :

  • Mise en sens unique de la rue Poincaré dans le sens église Saint-Eloi – Poste, pour offrir plus d’espace aux piétons.
  • Piétonnisation totale de la rue Thévenet, « lien privilégié entre la future halle alimentaire et le marché », souligne Patrice Vergriete, maire de Dunkerque et président de la CUD.
  • Poursuite des échanges pour la rue des Sœurs-Blanches, qui accueillera la halle alimentaire, avec plusieurs possibilités : les habitants et usagers seront notamment interrogés sur l’hypothèse d’un passage en sens unique et sur celle de la piétonnisation de la partie sud, côté voûte, où sera construite la halle alimentaire.
  • Piétonnisation de la rue Wilson le samedi après-midi seulement, une piétonnisation totale étant impossible en raison des nombreux garages qui s’y trouvent.

•    Pas de piétonnisation du quai de la Citadelle et de la rue Ronarc’h, hormis ponctuellement pour des événements festifs.

Ces propositions feront l’objet d’une nouvelle phase de concertation en mars, à l’occasion de rencontres sur le terrain et d’échanges avec les commerçants dans les secteurs concernés. « En fonction des retours, nous prendrons des décisions au plus tard début avril, pour une mise en œuvre en mai-juin », indique Patrice Vergriete.

Stationnement

Les habitants des secteurs limitrophes des zones payantes (secteurs Soubise, Porte-d’eau notamment) seront interrogés pour savoir s’ils souhaitent l’instauration du stationnement payant dans leurs rues, « saturées par les véhicules des actifs ». En contrepartie d’un abonnement à tarif modique, ils trouveraient à se garer près de chez eux.

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